Découvrir le métier de conseiller numérique suscite l’intérêt face à l’évolution rapide du monde numérique. Cette profession, au carrefour de l’informatique et du service client, soulève des interrogations sur ses contours, sa rémunération et les parcours de formation possibles. Dans ce billet, plongeons dans cet univers en explorant les facettes du métier, les perspectives salariales, et les formations proposées par ces professionnels. Haut du formulaire
Sommaire
Qu’est-ce qu’un conseiller numérique ?
Un conseiller numérique est un professionnel du numérique ou du digital. Il passe la grande partie de ses journées à accompagner les utilisateurs dans l’appropriation des démarches informatiques. Plus précisément, le conseiller numérique aide les particuliers à :
- Mieux naviguer sur Internet ;
- Réaliser des déclarations et des demandes en ligne ;
- Mieux prendre en main une boîte mail ;
- Utiliser efficacement les logiciels basiques à l’instar de Word ou Excel ;
- Installer et manipuler correctement les applications sur tablettes, ordinateurs et téléphones intelligents.
Vous pouvez le voir comme un facilitateur auprès des usagers numériques. C’est un accompagnateur et dans certains cas, un formateur ou un assistant technique dont les entreprises ont souvent besoin. L’objectif du gouvernement est de rendre l’accès à un conseiller numérique le plus simple possible pour les citoyens français.
L’idée est de rendre accessible à chacun un conseiller client à moins de 30 minutes de son domicile. À cette fin, des points d’accueil France Service sont déployés à divers endroits. Les conseillers numériques sont présents au sein des collectivités territoriales et de certains conseils départementaux, mais peuvent également exercer partout pour faciliter l’accès de tous les utilisateurs à un service numérique optimal.
Conseiller numérique : focus sur les véritables missions de ce professionnel
Le champ d’action de ce professionnel est suffisamment large. Cependant, il est possible de classer ses missions régulières en trois grandes catégories.
Les missions d’information
À travers ses missions d’information, ce professionnel sensibilise les clients aux enjeux numériques. Les thèmes abordés incluent fréquemment :
- La dépendance ;
- Le harcèlement en ligne ;
- La protection des données personnelles ;
- Les fraudes ;
Parfois, ces sessions d’information visent à familiariser les utilisateurs avec le langage et les acteurs du monde numérique.
L’accompagnement
Le conseiller numérique peut aussi vous assister dans vos démarches en ligne sur les différents sites du service public. Les services de ce spécialiste seront nécessaires si vous devez entreprendre des actions sur le site :
- De Pôle Emploi ;
- Du Trésor public ;
- De la Caisse Primaire d’Assurance Maladie ;
- De la Caisse d’Allocations Familiales.
Le conseiller numérique vous guide dans l’accès à vos espaces personnels, analyse vos besoins et assure le suivi de vos dossiers. N’hésitez pas à lui poser des questions sur les impôts ou la retraite, car certains professionnels sont bien informés sur ces sujets.
La formation
À travers une formation presque complète et particulièrement bien diversifiée, vous bénéficierez de cours sur-mesure sur des thématiques telles que :
- L’usage du matériel informatique (clavier, écran, scanner, imprimante, tablette) ;
- Les fonctionnalités d’une boîte mail ;
- La création de compte personnel sur les plateformes numériques ;
- Les sites et les applications de communications et de visioconférence ;
- Les médias sociaux.
Notez que la liste n’est pas exhaustive.
Comment devenir conseiller numérique et quel salaire ?
L’évolution vers la digitalisation des procédures de travail et des services administratifs a facilité la mise en place de formations en conseil numérique. Divers établissements proposent des formations de niveau bac + 2, débouchant sur l’obtention du titre de Responsable d’Espace de Médiation Numérique, marquant le début d’une carrière en tant que conseiller numérique.
En ce qui concerne la rémunération, elle varie entre le SMIC et 1600 euros bruts, dépendant du niveau de formation et de la structure employeuse. Selon le CIDJ, il est même possible de percevoir jusqu’à 2500 euros bruts.
